D’aussi loin que je m’en souvienne Côme a toujours été un petit garçon très appliqué et a toujours montré un vif intérêt pour le dessin. Et plus le temps passe et plus ce côté si appliqué tend vers le perfectionnisme.
Pas un dessin ne se passe sans qu’une feuille ne soit littéralement barrée ou chiffonnée parce que son prénom était mal écrit ou qu’une couleur n’était pas à la bonne place.
Pas une soirée ne se termine sans qu’il ne soit en colère contre lui même car l’un de ses dessins n’était pas assez parfait à son goût. Difficile de le sortir de la maison ou de changer d’activité si l’un de ses projets n’est pas abouti. Et si par malheur, l’un de nous venait à regarder par dessus son épaule pendant qu’il dessine ou s’essaie à l’écriture, c’est dans sa chambre stylos et feuille de papier sous le bras, qu’il finirait par s’enfermer.
J’avoue aimer beaucoup le voir s’appliquer comme ça, bien que je trouve parfois qu’il ai des réactions un peu excessives quand son dessin ne lui convient pas. Il a ce besoin de faire bien, même mieux que bien et qu’à ses yeux ce soit parfait.
Parfois, je me reconnais d’ailleurs en lui, puisque je suis pareille, mais je ne me souviens pas lui avoir dévoiler (encore) ce côté de mon caractère.
En tout cas, je ne me lasse pas de le regarder s’adonner à cette si jolie passion qu’est le dessin et j’ai hâte de voir les prochaines étapes de ses créations dans les années à venir.
En espérant, qu’il lâchera un peu du lest côté perfection.
Et chez vous, vos enfants sont pareils ?
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